Je ne remplis pas jusqu'au bord
ma coupe de ce vin généreux,
couleur d'ambre.
La tête encore claire,
je veux jouir
de mon allégresse.
Le vent du soir se réveille
au tintement des cloches.
Le parfum de santal s'évanouit
et mon rêve se brise.
Mon épingle d'or a glissé,
libérant ma lourde chevelure.
Dans ma chambre vide je m'éveille,
face aux flammes rouges
des chandelles.
Li Qingzao, Les Fleurs du cannelier, Ed. Orphée La Différence.
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