en levant les yeux
on devine
sur le papier blanc du ciel
une ombre chinoise de soi
une silhouette d'homme
-deux bras deux jambes une tête -
une forme grise
immobile
ou tout comme
qui se noit
dans le buvard des nuages
d'un grand hiver
et les corbeaux s'arrêtent
de croquer
cette vie vague
esquissée
à la plume à peine
"A tous les visiteurs, si vous apportez avec vous votre mets favori, salé ou sucré, si vous savez chanter ou danser sans retenue avec la légèreté du vent printanier et de la rivière en automne,si vous n'affichez pas un air suffisant ou affligé,alors nous partagerons la plus grande joie"
Santoka
Santoka
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