Le jardin aux mille coussins
Me promenant dans le terrain, je me dis qu'il lui faudrait un nom
les pierres moussues, qui en couvrent une grande partie, m'éclairent
ce sera le jardin aux mille coussins
quelques pas sur leur surface molle
au son de la pluie douce
suffisent à m'apaiser le cœur
- la ville anguleuse et dure déjà se noie -
je me sens me délier
m'étirer comme les branches ou les racines
des pruniers de mon jardin
si je pouvais demeurer ici un ou deux mois d'affilée
il me pousserait des bourgeons de paix
et des fleurs de félicité
le bruit d'un moteur au loin m'arrache à ma rêverie
demain il faudra rentrer
1 commentaire:
c'est trés joli Vincent ! On sentirais presque le soleil sur notre visage et le cuicui des oiseaux :)
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