oh bien sûr il leur monte cette froide sueur d'angoisse
lorsque le fermier saisit l'une d'entre elles
pour lui couper le cou
mais bien vite tombent les graines
... et picore et picore ...
ou bien s'en vont caqueter pour les faveurs du coq
heureuses dans leur petit carré de basse-cour
indifférentes au sang
insouciantes à la douleur
... et picore et picore ...
... et picore et picore ...
jusqu'à ce monte cette froide sueur d'angoisse
lorsque le fermier approche
avec ses mains gantées de mort
cherchant un cou ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire