Sécheresse, chaleur suffocante
on a l'impression de brûler
brises fraiches, où êtes-vous ?
pas un souffle dans les herbes et les arbres
comment échapper à cette fournaise ?
cette ville pleine de poussière et de bruit
je la quitte et franchis les remparts
pour monter à la tour du temple bouddhique
tout en haut, il fait délicieusement frais
la fatigue de la chaleur fond comme neige au soleil
j'ouvre mon col et me repose, heureux
l'esprit calme, laissant planer mes pensées
mais au retour, tout au long de la route
voyant le millet complètement roussi
je sais que j'ai trouvé une solution pour moi
mais comment sauver la récolte perdue ?
Bai Juyi, Chant des regrets éternels et autres poèmes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire