*
pas un souffle d'air
dessous la pesante treille
lointaine est la nuit
ces heures où l'on est heureux
d'à peine un peu de fraîcheur
*
fermer les rideaux
sur l'ardent et fier soleil
attendre le soir
qu'un courant d'ombre caresse
notre peau moite d'ennui
*
si l'ami ne peut
partager avec moi
tous ses sentiments
il nous reste un tas de bois
à ranger sous l'appentis
*
Philippe Quinta, Le Chant du loriot, Editions du tanka francophone
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire