"A tous les visiteurs, si vous apportez avec vous votre mets favori, salé ou sucré, si vous savez chanter ou danser sans retenue avec la légèreté du vent printanier et de la rivière en automne,si vous n'affichez pas un air suffisant ou affligé,alors nous partagerons la plus grande joie"



Santoka




mardi 20 septembre 2011

croissance

*







ses petits poings au printemps
ressemblaient aux bourgeons
plus tard, tout au long de l'été
ses yeux ont guidé ses mains
vers les feuilles déployées des chemins
et à présent que vient l'automne
tandis que le vent fouille les feuillages
la force lui vient dans les bras
et la voilà
qui tire le monde à elle !
















*

souvenirs d'été

Quelques souvenirs d'été ramassés sur les p(l)ages de

Laurent Parat (http://leblog-zen.blogspot.com/),
de Marlène Alexa (http://texte.over-blog.com/article-le-vide-81925657.html)
et d'André Cayrel (http://haiku-senryu.over-blog.net/) :



*
















un an de plus
les années et les femmes
de plus en plus belles

André Cayrel








Maguelone
ses seins naturels
dans du synthétique

André Cayrel








iceberg
un bout de son sein blanc
émerge

André Cayrel








monde fluctuant
ses seins dans l'eau
deux fois plus gros

André Cayrel








l'envie balance
suspendue entre ses seins
la tête de mort

André Cayrel








presque aussi beau
qu'une goutte d'eau
son nombril diamant

André Cayrel


















une mouche têtue
moi aussi je m'entête
à vouloir la chasser

Marlène Alexa








au passage du vent
les criquets
plus volubiles

Marlène Alexa


















l'araignée habite
au dernier étage
des fleurs

André Cayrel


















le vent
orfèvre de la mer

Marlène Alexa


















pieds nus
sur le sable encore chaud
du crépuscule

Marlène Alexa


















Halo nocturne -
la flamme de ma bougie
parle aux étoiles

Laurent Parat


















Sur la page blanche
les lueurs des étoiles
se confondent

Laurent Parat


















La lune blanche
disparaît dans la nuit
avec mon rêve ...

Laurent Parat


















Veille de rentrée
la chaleur de l'enfance
au milieu du lit

Laurent Parat













*