"A tous les visiteurs, si vous apportez avec vous votre mets favori, salé ou sucré, si vous savez chanter ou danser sans retenue avec la légèreté du vent printanier et de la rivière en automne,si vous n'affichez pas un air suffisant ou affligé,alors nous partagerons la plus grande joie"



Santoka




jeudi 1 juillet 2010

Paresse (à la mode chinoise)







je m'installe à l'ombre d'un chataigner
la brise qui agite ses feuilles me sera une berceuse
les blés ont été fauchés et roulés en boules
qui sont comme des moutons paisibles
l'herbe est retrouvée, je m'y allonge
l'autoroute au loin, le vent au-dessus, murmurent
l'air est plein des foins qui sèchent au soleil
j'inspire et je sommeille un peu
parfois, un papillon me soulève une paupière ...

Vincent Hoarau
- 29/06/2010 -













2 commentaires:

Anonyme a dit…

la paresse dans la caravane
au plafond les reflets joueurs du soleil dans un seau d'eau
et aux oreilles les promenades du vent d'été dans les feuillées
nous font croire un matin de bord de mer

sophie

Dominique Seidler a dit…

Jeune fille alanguie
L'Eté raconte une histoire
Grosses gouttes de pluie